Céréales Le blé en recul à la suite de Chicago, l’Égypte achète français
Les prix du blé étaient en recul, le mercredi 3 février 2021 à la mi-journée, suivistes de la tendance observée à la Bourse de Chicago, au lendemain d’une journée marquée par l’achat de blé, pour bonne partie français, par l’Égypte.
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L’autorité publique d’achat égyptienne (Gasc) a finalement acheté 480 000 tonnes de blé dont 240 000 tonnes de blé français. Le reste se répartit entre la Russie (120 000 tonnes), la Roumanie et l’Ukraine (60 000 tonnes dans les deux cas). Cette belle vente à l’Égypte est de nature à « tendre un peu plus les bilans français » avec un stock de fin de campagne qui pourrait descendre sous les 2,5 millions de tonnes, a souligné le cabinet Agritel.
Malgré cela, le blé français suivait la tendance de Chicago, en recul mardi. « Le marché à court terme manque un peu de nouvelles haussières comme on a pu en avoir en janvier avec la mise en place de taxes à l’exportation en Russie », a souligné Nathan Cordier, responsable de l’analyse de marché au cabinet Agritel. « On a un blé français qui reste suiveur de Chicago », lequel a reculé en raison d’une hausse du dollar et surtout du fait « que les fonds prennent leurs profits après avoir bien acheté le marché depuis plusieurs mois déjà », a conclu Nathan Cordier.
Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 4 euros sur l’échéance de mars, à 222 euros, et de 3,75 euros sur le contrat de mai, à 217 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,75 euro sur l’échéance de mars, à 215,25 euros, et de 1,50 euro sur le contrat de juin, à 211,75 euros.
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